“Valeurs actuelles” a retrouvé les propositions chocs des états généraux de l’opposition RPR-UDF sur l’immigration. Pour la plupart “oubliées”.
La France ne peut plus être un pays d’immigration, elle « n’est pas en mesure d’accueillir de nouveaux immigrants »… Voilà, entre autres, ce à quoi s’engageaient la droite et le centre, en cas de retour au pouvoir, à l’occasion de ses “états généraux de l’opposition” (RPR et UDF, transformés en UMP) consacrés à l’immigration, des 31 mars et 1er avril 1990 à Villepinte.
Parmi les participants : Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Michèle Alliot-Marie, Roselyne Bachelot, Alain Juppé, Gérard Longuet, mais aussi… François Bayrou. Coresponsable, au nom du RPR, de cette convention, c’est Nicolas Sarkozy lui-même qui a cosigné (avec Alain Madelin) la préface du compte rendu de 39 pages publié à cette occasion.
Affirmant que « la France ne doit pas être considérée comme un simple espace géographique sur lequel plusieurs civilisations pourraient coexister » et dénonçant le « faux antiracisme militant », ce qui est depuis devenu l’UMP en appelait alors clairement à « la fermeture des frontières » et à la « suspension de l’immigration ». Loin, très loin, du “contrôle régulé” et de “l’immigration choisie” aujourd’hui défendus…
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